Kreiz Breizh, le cœur de la Bretagne. D’une Bretagne secrète, enclave comme rétive, aujourd’hui, à la mondialisation, à l’uniformisation, mais dont les habitants sont bien vivants. Plus nombreux aujourd’hui qu’hier. Joyeux de vivre en ce territoire sans frontières définies où l’on peut « écouter le vent caressant la lande aux premiers jours du printemps et le murmure cristallin des rivières louvoyant avec paresse vers la vallée. »
Kreiz-Breizh. Autant qu'il m'en souvienne, cette dénomination n'était pas encore utilisée au temps de ma jeunesse, il semble que le mot soit apparu avec le revival celtique. Pour parodier les banlieusards du neuf-trois ou du neuf-quatre, certains d'entre nous se sont alors amusés à ne prononcer que les initiales. K.B. Deux lettres majuscules claquant comme les sabots d'un cheval sur le pavé de la place du bourg. KB, comme Kalon Breizh, coeur de Bretagne.