Xavier Grall, poète et romancier, a construit une œuvre unique au premier range de la littérature bretonne d’expression française. Il écrit SOLO, son chef d’œuvre, prière sublime, peu avant de mourir, en 1981. Il avait 51 ans.
Par sa qualité littéraire, évidemment, SOLO est unique. Et de surcroît par les dessins vifs, colorés, dont Xavier Grall a enluminé son texte. Le livre paraît d’abord chez Calligrammes, en 1981. Et, peu avant de mourir, à l’automne de cette année, Grall va dessiner au pastel sur l’exemplaire qu’il garde près de lui, en sa chambre qu’il ne quitte plus. Il dessine naïvement ses arbres, sa maison en Nizon, ajoute du vert et du bleu, glaz. Il joue des formes et des couleurs, d’une strophe à l’autre, enchâssées de couleurs, d’arabesques. Solo est une prière, à l’aube de l’éternité. C’est aussi un hymne formidable à la vie, que les dessins de Grall ajoutés par lui à son texte, rendent encore plus lumineux.