À travers 44 planches magnifiques, Philippe Kerarvran nous dessine Brest, ville détruite pendant la guerre, aujourd'hui épanouie et tournée vers l'avenir.
"Brest front de mer" est une promenade sur le front de mer de Brest, depuis l’entrée du Goulet, jusqu’au Pont de Plougastel. Philippe Kerarvran répond au poème de Prévert « Barbara », écrit en 1944, qui raconte Brest détruit par la guerre. Il adresse ici une lettre d’amour à une ville duelle, tout à la fois vieille femme et jeune fille. René Le Bihan nous conte l’histoire de Brest à travers les dessins de Kerarvran. Les frères Ozanne ont dessiné le Brest du XIXe siècle. De l’entre-deux-guerres, on retient le Brest que Pierre Péron a partagé. Dans 50 ans, nos successeurs verront du Brest de ce début de siècle ce que Philippe Kerarvran aura su capter. Le parti pris du dessin de Philippe Kerarvran est de mettre le lecteur à la place du dessinateur et de l’embarquer dans sa promenade. La singularité de son propos est qu’à aucun moment l’humain n’est dessiné. Mais cependant l’homme est partout, en ce qu’il voit : les paysages, les grues, les bateaux, les rues, les maisons, précisément ce qu’il a construit, la trace qu’il a laissée, le Brest qu’il a édifié.