Philippe Le Guillou raconte l’influence de la ville de Brest sur son identité et ses inspirations littéraires. A travers un récit intime et poétique, il rend un hommage à cette ville aimée.
Philippe Kerarvran couche sur papier les lieux emblématiques de Brest : la rue de Siam, l’abri Sadi Carnot, Les Quat’vents... et le brumeux escalier du cours Dajot.
"Dans la cartographie de mes songes et de mes déambulations électives, le nom de Brest claque comme celui d'une sentinelle granitique et océane, corrodée par le sel, envahie d'oiseaux marins qui déferlent dès que menace la tempête. [...] A Brest, j'aime les pluies légères, l'éclat de la ville ressuyée après l'averse, le mica des granits qui explose soudain ; j'aime l'esplanade du cours Dajot comme un promenoir qui surplombe les installations portuaires, les hampes des grues, les miroitements de la rade [...]"